Photo de Marie de Moerloose avec pull bleu

En bref…

Moquée à l’école parce que j’avais de trèèès longs cheveux et que je n’étais pas habillée à la mode, j’ai souffert de troubles alimentaires dès mes 11 ans. Bien que ma mère considérait les vêtements de grandes surfaces comme suffisamment corrects pour aller à l’école, il s’agissait d’être tirée à 4 épingles pour les soirées dansantes. J’ai ainsi grandi dans une famille où l’apparence était considérée comme superficielle et superflue à moins d’une très bonne raison, mais où (paradoxalement) le moindre kilo était traqué au quotidien et considéré comme un manque de volonté. Après des années de privations alimentaires, et pour 4-5 kilos de trop, j’ai accepté une liposuccion à 20 ans. Je pensais que ça résoudrait mes problèmes d’image et d’estime de moi. Mais comme je n’avais aucun repère sur ce qu’est une apparence soignée et que j’avais une image déplorable de moi-même, j’ai continué à me battre avec mon image et à me demander tous les matins si ma tenue était « not enough » ou « too much ». Après un burnout à 30 ans et une descente d’organes à 32 ans, j’ai décidé que c’était terminé. Refusant de vivre avec un corps abîmé jusqu’à la fin de mes jours, j’ai enchaîné les formations pour comprendre comment prendre soin de mon corps et réinventer ma féminité, pour les considérer enfin comme des cadeaux de la vie. Aujourd’hui, j’aide les femmes qui se sentent moches, nulles, qui ne s’aiment pas ou qui n’aiment pas leur corps, à changer leur regard et à se redonner de la valeur, en prenant soin d’elles-mêmes. Car ton corps est ta meilleure amie, et ton coeur est ton plus grand atout.

Si tu souhaites comprendre comment j’accompagne ces femmes, tu peux lire ici.

Si vous préférez la version longue, c’est ici:

Bonjour et bienvenue,

Si tu es ici, c’est que tu as envie de me découvrir, d’apprendre à me connaître, et de comprendre comment j’en suis arrivée à accompagner d’autres femmes sur le chemin de la réconciliation corporelle. Alors laisse-moi te raconter mon histoire.

Mon mal-être corporel a commencé quand j’avais 11 ans. Les « copines » de classe derrière moi me coupaient des mèches de cheveux pendant le cours de science ! J’avais de trèèès long cheveux. Je les laissais pousser pour ressembler à ma grand-mère qui était décédée quelques années avant. Mais elles trouvaient ça « trop moche« . Ensuite on m’a taxée de « trop maigre ». A 15 ans, je n’avais pas de copines parce que je n’étais pas à la mode et que je ne portais pas des vêtements de marque (on achetait mes vêtements au supermarché, ou alors je récupérais ceux de mes cousins). Cette période-là de ma vie correspond aussi à celle où j’ai commencé à sortir en soirée. Et alors qu’on n’octroyait aucun budget aux vêtements pour l’école, ma mère m’achetait de magnifiques robes de soirée. Je passais donc constamment de la jeune fille négligée à l’école à la jeune fille tirée à 4 épingles en soirée. Alors que j’avais interdiction de me maquiller, de mettre du parfum ou des crèmes pour aller à l’école, il s’agissait d’être impeccable pour les soirées. Cette dualité était très forte, et j’ai grandi en pensant ne pas avoir de valeur à moins d’être parfaite. Je n’arrivais jamais à m’habiller à la fois confortable ET jolie, mais surtout je manquais cruellement de confiance en moi, ne sachant jamais où était le juste milieu entre ces 2 extrêmes. A cette époque, les garçons à l’école ont aussi commencé à m’appeler « sexy Mary », et ça a rapidement viré en harcèlement sexuel avec des insultes dégradantes. Et j’ai enduré ça tous les jours, pendant 2 ans.

A 17 ans, j’ai fini par couper mes cheveux (j’avais tenu bon jusque là) parce que je n’en pouvais plus des remarques scatos en classe. Les troubles alimentaires (tantôt anorexique tantôt boulimique) étaient déjà bien ancrés. Je ne me supportais plus, je me trouvais affreuse. J’avais pris des kilos, j’avais du ventre mais une poitrine plate comme une planche. Pendant 4 ans, j’ai vu des diététiciennes, des nutritionnistes et des médecins spécialisés. J’ai essayé tous les régimes qui existaient. J’ai connu toutes les privations possibles (et les frustrations et les compulsions qui vont avec). Mon poids a fait du yoyo comme jamais. On m’a même donné un traitement thyroïdien pour essayer d’augmenter ma perte de poids. A 20 ans, au bord du gouffre psychologique, j’ai fait une liposuccion avec l’accord de médecins peu scrupuleux. Mais ça n’a rien changé à mon mal-être. 18 mois plus tard, j’avais repris mes kilos. Et malheureusement, j’ai compris 10 ans plus tard que tous ces traitements ont partiellement déréglé mon métabolisme de base !

Quand j’ai démarré dans la vie professionnelle, je savais qu’il fallait bien s’habiller, mais je n’avais aucune idée de comment faire. Mon ambition professionnelle m’a menée jusqu’au burn-out. Et au plus je privilégiais le boulot bien fait, au plus j’oubliais de prendre soin de moi. Les feedbacks de ma hiérarchie étaient corrélés à l’image que je véhiculais et qui s’était dégradée au fil des mois. De la jeune fille ambitieuse, souriante, légèrement maquillée et joliment habillée, j’étais devenue une workaholic pressée de faire ce qu’on attendait de moi, qui ne s’était pas regardée dans le miroir le matin même, et qui se coiffait dans les toilettes en arrivant au bureau. C’est à ce moment là que j’ai eu un premier déclic, et que j’ai compris que mon apparence n’avait rien de superficiel et qu’il était important que j’en prenne soin. Mon mal être était toujours là, mais au moins le Conseil en Image allait m’apprendre comment faire.

Ensuite, la maternité est venue rajouter une couche supplémentaire à ce mal-être. 3 semaines après l’accouchement, j’ai eu une descente d’organes. Ce fut le coup de grâce. Alors que j’étais toute jeune maman, je me retrouvais avec un corps fortement abîmé, avec des risques élevés d’incontinence et des limitations physiques à vie. Je me suis sentie comme mutilée, emprisonnée pour le restant de mes jours dans un corps de « petite vieille », comme poignardée au coeur de ma féminité.

Alors ce matin-là, en avril 2015, quand je ne me suis pas reconnue dans le miroir, ça m’a fait l’effet d’une claque! Et je savais que ça n’avait rien à voir avec mon poids (même si je n’avais pas perdu mes kilos de grossesse) et que je ne retrouverais jamais mon corps de jeune fille. C’était bien plus profond que ça, bien plus complexe, bien plus ancien. J’ai donc cherché d’autres pistes.

Ne sachant pas par où commencer, et parce que j’avais fait un an plus tôt une formation de conseil en image, j’ai commencé par appliquer les bases du relooking, telles quelles, sans chipoter. Ce n’était pas idéal, mais c’était un début. Puis j’ai été rechercher ma trousse de maquillage et j’ai appliqué ce que j’avais appris en formation, sans rechigner. Ensuite j’ai pris soin de ma peau avec quelques cosmétiques bien ciblés. Et en parallèle de ça, je me suis organisée pour manger des petits déjeuners sains et intéressants pour le corps, mais surtout faciles et rapides (parce que c’était déjà un immense effort de rajouter un petit déjeuner à mon planning).

En quelques semaines déjà, j’ai senti que j’étais sur la bonne voie. Je détestais toujours autant mon corps, mais je commençais lentement à retrouver une apparence acceptable à mes yeux.

Alors pour soutenir mes efforts et comprendre plus en profondeur, j’ai enchaîné les formations, tout en continuant à tester pleins d’outils et en travaillant sur mes croyances. Et bien sûr je continuais en parallèle ma rééducation du périnée, pendant 3 ans.

Au fil du temps, j’ai accumulé 10 ans de nutrition et de cuisine vivante, 3 écoles de conseil en image, une formation de maquillage, une formation en cosmétiques, une école d’aromathérapie, une formation en Fleur de Bach, une école de coaching, une formation sur le cycle féminin, une formation sur le féminin sacré. Et je continue de me former à tout ce qui touche à la féminité et au bien-être corporel de la femme. Parce que je suis devenue passionnée. Parce que j’ai compris comment mettre toutes ces techniques au service du mieux-vivre corporel des femmes. Parce que j’ai compris que ces blessures viennent souvent de loin, parfois transmises parfois acquises. Parce que j’ai trouvé une manière de transformer ce mal-être corporel profond et douloureux en une relation corporelle heureuse et apaisée. Et je trouve ça génial <3

Voilà donc comment j’ai réussi à faire la paix avec 20 ans de mépris corporel, à réapprivoiser mon corps abîmé et mon image dégradée : en mélangeant toutes ces connaissances, en utilisant ces différents outils thérapeutiques et en reconstruisant des habitudes en cohérence avec mon quotidien, ma réalité, mon histoire !

Apprivoiser son corps et reprendre possession de mon image, c’est une question de confiance en soi, d’estime personnelle et d’estime corporelle. Et si on veut maintenir cela sur le long terme, il faut en prendre soin au quotidien.

Si je te raconte ceci, c’est pour te témoigner que je sais ce que c’est de détester son corps. Et te dire que c’est possible de s’en sortir. C’est possible de vivre une relation heureuse et en paix avec son corps. C’est possible de se regarder dans le miroir et de se dire « tout va bien, je suis une âme incarnée dans un corps façonné par mon histoire, et je suis belle malgré les blessures, malgré les années qui passent, malgré les kilos en trop, malgré l’éventuelle mauvaise humeur du moment, et même si je suis en pijama à ce moment-là ».

Aimer son corps, avoir une belle estime personnelle et corporelle, c’est un état d’esprit à développer. Ce sont des habitudes à changer, des attitudes à adopter. Ce sont des rituels à mette en place, c’est un regard à acquérir. Aimer son corps, ça s’apprend !

Si mon histoire t’a touchée, si tu as vécu des trucs similaires, ou si toi aussi tu fais partie de ces femmes qui se sentent parfois moches, nulles, blessées, abîmées, mal dans leur peau ou mal dans leur corps, sache que je te comprends et que je suis disponible si tu ressens le besoin de partager. Tu peux me contacter ici, je serais vraiment ravie de partager avec toi ! Car c’est aussi en mettant du baume sur nos histoires que le coeur, l’esprit et le corps peuvent un jour se réconcilier.

Ma conviction ? Aimer son corps, ça s’apprend.

Ma philosophie ? Ça doit être facile, naturel et confortable à mettre en place.

Aujourd’hui, j’accompagne les femmes à aimer leur corps, à se réconcilier avec lui, à le réapprivoiser et à réinventer une nouvelle manière de se sentir féminine. Si tu souhaites en savoir plus sur mon programme en ligne, tu peux lire ici.

Je t’embrasse, prends soin de toi, prends soin de ton corps <3

Marie

Mes formations

  • Formation longue en naturopathie, à l’Institut Supérieur de Naturopathie Traditionnelle (2022-…)
  • EFT, à l’Institut Belge de Kinésiologie (2022-…)
  • Formation intensive en homéopathie, au Centre Liégeois d’Homéopathie (2021)
  • Gardienne de Tentes Rouges et Cercles de Femmes, par Caroline von Bibikow (2020-2021)
  • Coaching de Vie, par la Leading and Coaching Academy (2019-2021)
  • Aromathérapie, certifiée par l’Ecole d’Aromathérapie Appliquée (2018-2019)
  • Les Fleurs de Bach niveau 1, agréé par The Bach Center (2019)
  • Conseillère Beauté, Auriège (2018)
  • Programme anti-conseil-en-image « la Métamorphose », Flora Douville (2017)
  • Programme de pleine conscience « MBSR », Mindful Life (2016)
  • Colour & Make-Up Training, Colour Me Beautiful Academy (2015)
  • Conseillère en Image certifiée, Institut de Relooking International (2014)
  • Les bases de la PNL, Institut Ressources (2014)
  • Alimentation saine et vivante, par Mark Tucker chef au restaurant TAN (2013-2014)
  • Brevet de formateur, Institut Central des Cadres (2010)
  • Brevet d’animateur, Fédération Wallonie-Bruxelles (2009)